Crêtes jurassiennes

Une étape très paisible et plaisante aujourd’hui, sans haut fait ni mésaventure. Nous avons regagné Laufen en train ce matin, voyageant léger puisque nous dormons au même hôtel ce soir. La Birse était toujours très agitée et charriait de nombreux troncs d’arbre suite aux précipitations d’hier. Nous ne devions heureusement pas la longer, l’itinéraire du jour se situant plutôt en altitude.

Rapidement, nous avons atteint une forêt et gravi une montée très raide avant de déboucher sur les hauteurs. La vue environnante était très belle : une succession de collines douces, parées de couleurs automnales, avec ça et là un pâturage ou quelques fermes isolées. La suite de l’étape s’est poursuivie sur ces crêtes, avec toujours ces beaux panoramas quelque peu ternis par le ciel menaçant.

Le froid et la pluie

Nous avons fait une courte pause sur un banc, mais il faisait bien trop froid pour s’y attarder. Non loin de là, nous avons toutefois aperçu une minuscule chapelle ouverte dans laquelle nous nous sommes réfugiés. Il n’y faisait pas chaud, mais au moins le vent n’y pénétrait pas. A peine repartis, une pluie fine a commencé à tomber, pour nous accompagner pendant une bonne heure. Elle a heureusement cessé peu avant Soyhières et quelques rayons de soleil sont même apparus. Nous avons dîné dans une aire de jeux pour enfants au bord d’un ruisseau, plaçant nos K-Ways entre le bois mouillé du banc et nos délicats fessiers.

Delémont

La suite de l’étape s’est révélée plus agréable grâce au temps plus chaud et clément. Nous avons atteint la ruine du château de Vorbourg, dont il ne demeure malheureusement plus grand-chose, avant d’entamer la descente sur Delémont. Nous avons pénétré dans la ville par le nord, nous égarant un peu avant de retrouver les balises dans le centre historique. Avec ce temps maussade et froid, nous n’avions qu’une envie : regagner rapidement l’hôtel et y boire un bon thé chaud. Nous avons acheté en chemin des pâtisseries afin d’agrémenter de douceur cet instant.

Le coronavirus se joint à la fête

Malheureusement, nous devons déjà rentrer. Une de mes coéquipières de basket étant atteinte du coronavirus, je dois me placer en quarantaine. Nous prendrons donc le train demain matin pour retourner en Valais.